Les églises, cathédrales et châteaux peuplent la Provence française depuis des siècles, voire des millénaires. Parfois à l’état de ruine, il arrive cependant que ces lieux soient précieusement préservés. Tels les trésors locaux, il est primordial de conserver ces bâtisses pierres par pierres, et tuiles par tuiles. Ces dernières sont fabriquées avec des procédés ancestraux. Afin de respecter le patrimoine et l’époque l’ayant vu naître, certains artisans conçoivent les tuiles à la main. Uniques, colorées et solides, les tuiles rouges sont aussi emblématiques de la Provence française que certaines des bâtisses qu’elles recouvrent. Les célèbres tuiles rouges du Sud ont été contées à travers les lignes de l’écrivain Marcel Pagnol. Il présente élégamment leur surprenante couleur en révélant des anecdotes sur son enfance provinciale. La société varoise Couverture du Soleil souhaite contribuer à la conservation du patrimoine, en proposant notamment ses services pour des bâtiments historiques. Au-delà de l’aspect patrimonial des monuments, Couverture du Soleil tient à cœur de préserver l’esthétisme local, propre à la région. La préservation du patrimoine L’Homme a constamment cherché à se protéger en s'abritant sous un toit. Depuis la Préhistoire, le Moyen-Age ou la Renaissance, les habitations diffèrent, mais pas le besoin de leur présence. Ainsi, au fil des siècles, certains bâtiments ont connu des transformations. De leurs murs, à leurs fenêtres en passant par leur toiture, rien n’a échappé aux travaux, ainsi qu’aux réhabilitations. Dans le but de préserver l’essence de ces lieux, la société Couverture du Soleil propose des matériaux et techniques en adéquation avec ce dernier. Édifices religieux ou d’habitations bâties dans la provence française, leur conservation est une des priorités de Couverture du Soleil. Cette sensibilité converge avec celle du corps des architectes des Bâtiments de France, créé en 1946. En effet, leur mission consiste à rendre cohérent et respecter le patrimoine architectural français. Travaillant essentiellement dans le département du Var, Couverture du Soleil bénéficie de 25 ans d’expérience. Aussi, l’entreprise a déjà œuvré pour la réalisation de travaux sur les toitures de monuments historiques. Le Var possède de nombreux bâtiments historiques. Derrière leurs murs sont perçues des volontés de préserver le patrimoine, gardien de l’histoire locale. Parmi ces bâtisses figurent par exemple, le cloître et la cathédrale Saint-Léonce de Fréjus, ou encore la tour de l’horloge à Draguignan. Du haut de ses tuiles rouges, la cathédrale de Saint-Léonce atteste de l’arrivée antique de ce matériel de couverture. Pour cause, les romains en faisaient déjà usage il y a plus de 2000 ans !

La tuile en argile apporte une solidité aux constructions qu’elle recouvre. Son poids lui permet en outre de ne pas s’envoler à la moindre bourrasque. De plus, l’argile étant produite en abondance dans les régions provinciales françaises, les tuiles ont l’avantage de se trouver facilement. La proximité des plaines argileuses réduit leur coût, tout en favorisant l’emploi de matières premières locales. L’entreprise Couverture du Soleil affectionne particulièrement les matériaux proches de son secteur, ainsi qu’une fabrication éthique et artisanale. Le procédé de fabrication des tuiles est resté sensiblement identique à celui utilisé par les romains. C’est ainsi que certains artisans conçoivent toujours leurs tuiles de cette façon. Respectueuse de l’environnement, cette méthode démontre le savoir-faire et l'authenticité du travail à la main. Après le broyage de l’argile rouge nuancée de cacao, elle est mélangée avec de l’eau. Cette association forme par la suite une matière malléable, idéale pour lui donner la forme désirée. Selon l’artisan, il se peut que celui-ci ajoute du sable à la mixture. Un moule est ensuite utilisé dans le but de donner une forme homogène à chaque tuile. L’étape suivante consiste à huiler le moule, permettant ainsi à la tuile de se décoller facilement. L’artisan saupoudre du sable sur son plan de travail afin d’y placer le moule préalablement huilé. Délicatement, des boules d’argiles sont étendues dans le moule. Une fois étalée à la main, la forme de l’argile est égalisée avec une cale en bois. Puis, le moule est retiré, seulement après le lissage de la tuile avec de l’eau entreposée à température ambiante. La galette d’argile est par la suite doucement poussée de la table vers un outillage en bois ayant la forme d’un demi-cercle. Cette galette sèche pendant 4 à 5 jours avant sa cuisson dans un four à bois. Traditionnellement le four à bois pouvait contenir plus de 10 000 tuiles à la fois. La matière cuisait pendant près de 100 heures. La dernière étape pour cette galette, dorénavant devenue tuile après sa cuisson, constitue en sa pose sur un élégant toit provençal. Les tuiles rouges contées par Marcel Pagnol L'auteur à l’accent chantant évoquait les balades bucoliques de son enfance dans les collines et bâtisses provençales. Marcel Pagnol livre aussi à tout jamais les secrets des bâtiments aux toits rouges, ainsi que les trésors qu’ils recèlent. Dans ses œuvres, la campagne provençale charme autant par ses couleurs chatoyantes que par les saveurs dégagées de ses produits locaux. Le lecteur les devine à travers les mots délicats de l’auteur, dont la postérité rayonne dans sa région natale. Les textes de l’écrivain figurent également parmi le patrimoine provincial français. Ils ont en partie contribué à la renommée de la province en célébrant notamment ses particularités. Il conte comme personne les demeures nichées sur des hauteurs sauvages, la rougeur de leurs toitures et la douceur de la vie provinciale. "Je suis né dans la ville d'Aubagne, au pied d'une montagne bleue, le Garlaban, couronné de chèvres. Les tuiles des toits sont si rouges que si la terre n'était pas ronde, vous pourriez les voir de Stockholm." Extrait de “La gloire de mon père” | Marcel Pagnol